Pourquoi infantiliser le bien-être en entreprise ?

Mes ami(e)s,

Une grande question me vient à l'esprit au vu des postes fleurissants anti bien-être en entreprise. Le bien-être en entreprise serait une imposture marketing. Un moyen de fustiger les entreprises de quelques euros supplémentaires.

Pourquoi infantiliser le bien-être en entreprise ?

Oui pourquoi lui parler comme à un bébé. Pourquoi le rabaisser à des micros siestes et à un baby-foot même si l'intérêt est. Le salarié d'aujourd'hui aurait-il besoin d'un mobile au-dessus de son bureau afin de mieux passer sa journée, ou l'empire de l'égo aurait toute somme d'avoir peur de l'empire de la bienveillance. Le mobile pour la sieste est un bon point, mais je doute le bienfondé de cet enfantillage dénigrant.

Madame, Messieurs, le bien-être ne se réserve pas à des besoins matériels, mais bien à des besoins humains. Pas de simples câlinages insidieux, mais bien un travail de bienveillance quotidien.

Apprendre à regarder avec le regard de l'enfant

L'enfant voilà que j'infantilise le bien-être en entreprise. Le regard de l'enfant, curieux et réceptif de son environnement. L'enfant qui pour son propre développement a besoin d'avoir l'équilibre familiale.

Comment l'entreprise fragile de nos jours peut encore croire que ce bien-être se résume à l'écuelle de soupe et au martinet au-dessus de la porte. Comment ne pas voir qu'enfance 2016 est bien plus agréable qu'enfance 1916. Comment ne pas croire que le bien-être de ses employés n'est pas une des priorités. Ne pas valoriser le bien-être et la bienveillance au sein de sa famille, ce n'est pas pensable. Alors pourquoi aux seins des entreprises cela serait recevable. En entreprise l'humain n'est plus humain, il est machine. Et bien qu'à cela tienne la machine à un besoin de bien-être pour fonctionner.

Le bien-être est tout subjectif, chacun en a sa vision et chacun en a son besoin. Chaque entreprise a ses bagages pour se réaliser, le but étant de toujours tirer vers le maximum de bien-être possible au sein de la famille entreprise.

L'antiquité n'étant plus, le travail ne doit pas être torture ou esclavage mais bien partenariat. Un partenariat qui ne sera pas toujours 50/50 mais qui tentera de si rapprocher dans un but équilibre et donc de bien-être commun.

Alors pour ceux qui fustigent le bien-être en entreprise par son infantilisation, je les invite donc à bien faire le décompte de tout le bien-être que l'entreprise leurs apporte et qui pour eux est un acquis indéniable pour eux et eux seulement.

Le bien-être ne doit pas être poudre aux yeux mais bien réalité. Le bien-être est un regard croisé de l'être et doit devenir un des moteurs de notre société du soi pour soi.